Films du mois

Films de mars 2017

Films vus au cinéma

Patients de Grand Corps Malade et Mehdi Idir


     Suite à un accident, Ben devient tétraplégique incomplet, il intègre un centre de rééducation où il va réapprendre à utiliser son corps démoli et faire de nouvelles rencontres. Le titre du film est particulièrement bien choisi. Au delà du fait qu’il désigne le statut des personnages principaux, il souligne également la patience dont ils font preuve. Elle se traduit par l’attente de l’aide soignant qui vient servir le petit déjeuner ou recharger la batterie du fauteuil roulant, l’espoir de retrouver une vie normale, la persévérance et l’acharnement que nécessitent les séances de kiné. Un immense courage émane de ce film, valorisé par une mise en scène artistique et musicale. J’ai vraiment beaucoup aimé ce long-métrage bourré d’auto-dérision et de tendresse ainsi que la chanson du générique, qui est un joli reflet du film.

Les figures de l’ombre de Theodore Melfi

     Inspiré de faits réels, les figures de l’ombre rend hommage au parcours de trois femmes de couleurs travaillant à la NASA et ayant contribué aux progrès de la conquête spatiale. J’adore ce genre de film qui met en avant des faits méconnus et qui concerne une page historique importante et j’aime tellement ces histoires où le mérite triomphe des injustices! Certes le long-métrage est très classique mais n’en demeure pas moins touchant, drôle, et émouvant! J’ai trouvé les actrices incroyablement belles et attachantes, même si le personnage de Katherine Johnson est davantage valorisé.
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Jeunesse

Le cœur des louves de Stéphane Servant

     Célia est arrivée seule, à la fin de l’été. Livrée à elle-même dans la vieille maison, elle attend sa mère. Le village est toujours pareil, perdu au fond de la vallée, avec ses montagnes couvertes de forêts et son lac Noir. Leur retour réveille de vieilles histoires. Celles d’une grand-mère à la réputation sulfureuse. Car ici, tout le monde se connaît depuis toujours. On s’aime trop ou on se hait et ce sont les hommes qui font la loi, par la force s’il le faut. Pour découvrir ce qui se cache sous la surface des choses, elle devra se tailler un chemin, entre mensonges et superstitions. Et se faire louve pour ne pas être proie.

       Le cœur des louves est un vrai tourbillon. Tumultueux et tourmenté, il n’use pas de concessions sous prétexte qu’il s’agit de littérature jeunesse.

     D’abord, j’ai été envoûtée par la beauté de l’écriture. « L’automne s’était étiré comme un chat au soleil. Mais c’était bien fini. Le chat était assoupi, roulé en boule dans les écharpes de givre de l’hiver. » Exemple du type de phrase qui m’a charmée et captivée dès les premières pages. La plume de Stéphane Servant nous berce en ondulant de façon mystique et oniriquePoursuivre la lecture de « Le cœur des louves de Stéphane Servant »